Préparation à l’accouchement, des solutions naturelles à portée de main

Préparation à l’accouchement, des solutions naturelles à portée de main

Les semaines semblent défiler lentement au début de la grossesse, on est loin de penser à l’accouchement, pourtant chaque jour rapproche du jour J. A l’entrée dans le 3ème trimestre, le ventre est bien rond, impossible de ne pas se projeter et imaginer quantité de scenario. Pour vivre les dernières semaines de grossesse sereinement, rien de mieux que de se préparer naturellement. Des gestes à effectuer seule à la maison et d’autres avec l’aide de thérapeutes permettent de « préparer le terrain » et faciliter l’arrivée de bébé.

 

L’autohypnose

Comme son nom l’indique l’autohypnose se pratique seule, il s’agit d’écouter une piste orientée sur le déroulement de l’accouchement. A partir de la 32e semaine, on peut écouter la piste deux à trois fois par semaine, puis tous les jours si cela contribue à la détente de la future Maman. Parmi les programmes d’auto-hypnose qui ont fait leurs preuves figure en bonne place Natalhypnotherapy (https://www.natalhypnotherapy.fr/Shop/Preparation-Efficace-la-Naissance.html), on choisira la piste la mieux adaptée à son cas personnel (accouchement en maternité, à domicile, par voie basse après une césarienne…

 

L’automassage du périnée

Cet automassage, à pratiquer au quotidien à partir du 8ème mois, augmentera les chances qu’un accouchement par voie basse ne nécessite pas de passer par la case épisiotomie. Avec une huile végétale bio première pression à froid (l’huile d’amande douce par exemple) et en suivant un guide tel que celui de Velleda disponible ici (https://www.weleda.fr/binaries/content/assets/pdf/fr/guides-conseils/201612_guide-maternite_bd.pdf). Quelques minutes chaque jour suffisent à faire la différence lors du passage de la tête de bébé. Cet automassage présente également l’avantage de mieux connaître l’anatomie d’une zone peu explorée habituellement.

 

Alimentation et boissons

Côté alimentation et boissons, la tisane de feuilles de framboisier peut être bue à partir de la 37ème semaine. Vous pouvez boire ce breuvage une à deux fois par semaine puis tous les jours quelques jours avant le terme. Le framboisier agira sur le travail utérin qui approche, alors que des contractions peuvent se faire sentir ou augmenter en nombre à l’approche du terme. Si l’on prévit d’allaiter son enfant, on peut déjà consommer des tisanes de houblon, de fenouil, de carvi pendant le 9ème mois de grossesse pour favoriser la montée de lait puis une lactation suffisante.

Dans votre assiette, tout comme les grands sportifs, il convient d’adapter les apports pour ce grand marathon qui arrive. L’accouchement impose à la future maman des heures d’endurance pendant le travail, qui peut varier considérablement d’une femme à l’autre, de quelques heures à parfois plusieurs jours. Il convient de manger des légumes à tous les repas et régulièrement des céréales (préférer le quinoa, millet, sarrasin, châtaigne, patate douce). Quotidiennement, tant pour leurs vertus antiinflammatoires que régulatrice de la satiété, on peut compter un minimum de 2 cuillères à soupe d’huiles riches en oméga 3 de bonne qualité (bio, vierge première pression à froid) parmi les huiles de lin, colza, noix, sésame, germe de blé ou encore cameline. Une alimentation de qualité permettra alors de tenir le rythme, surtout que la plupart des maternités ont l’habitude de ne pas proposer à la Maman de s’alimenter lorsque le travail a commencé.

 

Vitamines

On peut s’aider de quelques vitamines qui normalement ont été prises tout au long de la grossesse. Parmi elles la vitamine D3, qu’il est toujours plus judicieux de prendre à une dose quotidienne d’environ 3000 UI plutôt qu’en une seule dose trimestrielle, trop concentrée pour être assimilée par le corps.

Les vitamines du groupe B sont aussi de précieuses alliées car elles sont impliquées dans le fonctionnement général du métabolisme, notamment celui du fer qui sera surconsommé à cette période.

 

Sommeil

Il devient de plus en plus difficile de bien dormir à l’approche du terme. Les raisons de ce sommeil dégradé sont diverses, le bébé prend beaucoup de place, les organes sont comprimés, on peine à trouver une position confortable, les envies fréquentes d’uriner imposent des réveils nocturnes et parfois le stress de l’accouchement qui approche empêche de s’endormir ou se rendormir sereinement… Une solution peut être de compenser un manque de sommeil nocturne par des siestes en journée. Cela sera plus facile quand il n’y a pas des enfants aînés à s’occuper bien sûr, mais une ou plusieurs micro-siestes de 20 minutes peuvent être très bénéfiques et réparatrices.

 

Par ailleurs, plusieurs techniques réalisées avec l’aide de thérapeutes offrent des réponses soit pour des problèmes particuliers, soit pour une préparation à l’accouchement en général.

 

La sophrologie

C’est une méthode fréquemment utilisée dans les cours de préparation à l’accouchement en maternité. Elle permet de travailler la respiration et la détente, deux éléments très bénéfiques à réunir tant pour la Maman que le bébé au moment de la naissance. Des exercices ciblés préparent la future Maman à accompagner les contractions de son souffle. Une oxygénation optimale peut réduire la sensation de douleurs pendant le travail, à condition d’être réalisée efficacement. Gérer les inspirations et les expirations au rythme des contractions ovariennes s’apprend et n’est pas forcément instinctif.

 

L’acupuncture

En plus d’agir sur le sommeil et la détente de la future Maman et d’éventuelles douleurs névralgiques notamment, l’acuponcture peut être utilisée dans divers cas. Cela peut accompagner les bébés en siège ou positionnés en transverse à se mettre dans la bonne position pour naître, c’est-à-dire tête en bas. Aussi, à l’approche du terme, l’acuponcture peut inciter le bébé à descendre vers le bassin.

 

La réflexologie

Cette pratique peut être utilisée dès le début de la grossesse et accompagner le confort de la Maman (douleurs digestives, dorsales, problèmes de sommeil, angoisses…). Dans les dernières semaines de grossesse, via le massage des pieds sur les zones réflexes de l’utérus, du bassin et sur la sphère sacro-iliaque notamment, le thérapeute complète le travail de préparation à l’accouchement entrepris par la future Maman.

 

 

Tous ces gestes et techniques de préparation à l’accouchement ne sont pas exhaustifs, chacune peut trouver et utiliser ce qui résonne en elle, ce qui lui convient et lui fait du bien physiquement et psychiquement. Tout ne convient pas à tout le monde, on peut essayer et valider ce avec quoi on se sent à l’aise. L’état d’esprit est sans aucun doute un élément prépondérant pour le bon déroulement de la naissance du bébé et l’aide des tiers (conjoint, famille, proches, thérapeutes) constitue une ressource précieuse pour cheminer sereinement vers le jour J. Pour conclure, on s’orientera vers ce qui procure le plus de détente, car lorsque la Maman est détendue, les sécrétions hormonales et l’ensemble du métabolisme communiquent cet état de bien-être à l’enfant in utero.

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